Un peu d’histoire

 

En 1403, Jean De Presle détenait ce moulin construit en meulière, grès et silex 
En 1740, ce moulin a le profil d’une ferme en U puis la construction de son porche en fait une cour fermée entourée en 1765 de chambres, d’une laiterie, d’une grange, d’une étable à vaches, d’une écurie, de remises, d’une forge et de la « salle de roue ». Une vie intense l’agite. 
L’aile nord-ouest sera construite au XIXe siècle. Le porche en forte saillie que l’on voit encore aujourd’hui, permettait de décharger paille et grain à l’abri de la pluie.

 

Dans les années 1890, la ferme du Moulin Neuf est désaffectée. Elle sert à l’époque de « maison de retraite » pour les vieux chevaux des omnibus de Paris.

 

 

 

Le bélier hydraulique du Moulin Neuf

 

Il se dresse dans une pièce adjacente à la maison d’habitation.

Cette machinerie élaborée était située sur une source du Moulin et actionnée par l’arrivée d’eau du bief du Moulin. Il utilisait l’énergie du courant de la Mérantaise.

Son fonctionnement : 
 Le bélier pompait l’eau de source pour la remonter jusqu’à un réservoir situé sur le plateau à proximité du château, ce qui permettait d’alimenter en eau le château.

 

Le système du bélier hydraulique fut inventé en 1796 par Joseph Montgolfier. Il eut l’idée d’utiliser la surpression causée par l’arrêt brutal d’une colonne d’eau dans une conduite-choc désigné sous le nom de « coup de bélier »- pour forcer une partie de l’eau à remonter à une hauteur supérieure à la hauteur de sa chute. Cette pompe qui fonctionne sans électricité, peut élever 2,5 mètres cube d’eau par jour, jusqu’à une hauteur de 80 mètres. 
Le bélier du Moulin Neuf n’est plus en état de fonctionner actuellement.